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La CGT, la FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse appellent à faire grève le 1er OCTOBRE pour amener le gouvernement à revenir sur la réforme des retraites.
En effet, Michel Barnier a fait savoir Dimanche 22 septembre qu'il envisageait de travailler avec les partenaires sociaux pour "améliorer" cette réforme.
Mais les syndicats CGT,Solidaires, FSU, et les organisations de jeunesse n'entendent pas "améliorer" cette loi. Ils demandent l'abrogation pure et simple de cette réforme des retraites à 64 ans.
La secrétaire de la CGT a déclaré que le rapport de force était en leur faveur. "Il faut abroger cette réforme et mettre sur la table d'autres propositions de financements, nous en avons pour garantir la pérennité de notre système par répartition", a expliqué Sophie Binet. Elle assure quil ne peut pas s'agir d'aménagements à la marge" car "ce sont les 64 ans et l'allongement de la durée de cotisation qui posent problème".
Selon elle, "ce n'est pas très compliqué de trouver les quelques milliards nécessaires au financement de notre système de retraite". "Ça passe par exemple par l'élargissement de l'assiette de cotisation pour soumettre à cotisation les primes, l'intéressement et la participation. Ça passe par l'égalité salariale entre les femmes et les hommes, puisque augmenter les salaires des femmes, ça ferait rentrer beaucoup de cotisations".
Plusieurs syndicats de l'Enseignement ont aussi appelé les personnels de l’Education à se joindre à la journée de grève interprofessionnelle du 1er octobre.
Le Snes-FSU, syndicat du second degré, appelle notamment à manifester le 1er octobre pour réclamer des « mesures d’urgence » pour l’augmentation des salaires. Il revendique également la création d’emplois dans les établissements, indiquant que « le second degré public a besoin de 45 257 emplois d’enseignants en plus pour retrouver le taux d’encadrement de 2006 ». Enfin, le syndicat se joint à la protestation contre la réforme des retraites, estimant que son abrogation « reste une urgence sociale et démocratique ».
De son côté, la CGT Educ'action déplore le « très mauvais signal » envoyé aux personnels de l’Education par la nomination d’Anne Genetet qui, « plutôt connue pour les questions de Défense n’est pas experte des questions d’Éducation ». Pour le syndicat, cette nomination « semble signifier la volonté de maintenir coûte que coûte la politique de Gabriel Attal, pourtant rejetée par l’écrasante majorité des personnels ». Il invite le monde éducatif à se joindre à la grève du 1er octobre, afin de gagner « des moyens et une politique ambitieuse pour mettre en œuvre un autre modèle d’École », et abroger la réforme des retraites.
Pour la CGT Cheminots et SUD-rail, La nomination récente d’un gouvernement de droite, avec l’aval du Rassemblement national, l’annonce future d’un budget austéritaire, la liquidation de FRET SNCF, la création de filiales TER, le gel des embauches, la répression syndicale et les annonces d’austérité salariale nécessitent une réponse immédiate !
Le plan de liquidation de FRET SNCF se poursuit sans tenir compte des préconisations de la commission d’enquête parlementaire et des revendications des organisations syndicales. C’est également le cas concernant la création de filiales TER que nos fédérations dénoncent puisque rien n’oblige la direction à faire ce choix sinon celui de casser les droits sociaux des cheminots.
Les syndicats des cheminots exigent:
• L’arrêt de la casse du contrat social et du processus de filialisation des cheminots de FRET et des transports conventionnés (TER, Transilien et Intercités) soumis à l’ouverture à la concurrence.
• Une augmentation générale des salaires, l’octroi d’un véritable 13ème mois pour tous, la revalorisation/refonte des primes de travail et la reconnaissance des qualifications pour TOUS les cheminots.
• Le respect des engagement pris en matière d’emploi pour 2024, afin d’améliorer la production, répondre aux besoins du service public, améliorer les conditions de travail et le quotidien des cheminots.
• L’arrêt des plans d’économies et de la politique austéritaire.
• L’abrogation de la réforme des retraites dites « Macron ».
• Le retrait immédiat des sanctions infligées aux représentants du personnel.
Avec les syndicats et les mouvements de jeunesse, toutes et tous en grève et dans la rue le 1er octobre !