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Mort de Nahel: en finir avec les violences policières

Mort de Nahel: en finir avec les violences policières

Nahel a été tué ce mardi 27 juin au matin à Nanterre par un policier qui a fait usage de son arme, après un refus d’obtempérer.

La victime est décédée peu de temps après, Le conducteur était âgé de 17 ans. Il s’agit donc sans conteste d’un drame pour ce jeune homme et sa famille que nous ne pouvons ni banaliser ni minimiser.

Sur la vidéo filmée par un témoin des faits, on entend un policier qui semble menacer le conducteur de lui tirer une « balle dans la tête ». Son collègue lui aurait lancé ensuite : « shoote-le ». 

En 2022, 13 décès, après des refus d’obtempérer, lors de contrôles routiers sont à déplorer. 2022 est une année record pour le nombre de personnes tuées par la police.

Le cadre légal de l'usage des armes lors d'un refus d'obtempérer s'est assoupli dans une loi de février 2017, durant le mandat de François Hollande. Avant cette loi, les policiers étaient soumis au régime de tous les citoyens français : seule prévalait la légitime défense, prévue par le code pénal. 

Certains policiers prennent ce nouveau texte pour un permis de tuer.

Nahel conduisait sans permis, ce qui permet à l'Extrème Droite de justifier son meurtre.

Mais alors, combien de jeunes hommes arriveraient à l'âge adulte? La conduite sans permis mérite-t-elle une exécution sans jugement?

Le fis de Nadine Morano, ex-ministre de Sarkozy,a commis un délit de fuite après accident sous emprise de la cocaïne.

Deux personnes ont été griévement blessées dans l'accident que le fils de Zemmour est accusé d'avoir provoqué. Il était en état d'ivresse et a pris la fuite. De plus, le transport d'une arme de catégorie D se rajoute au dossier. Un couteau a été retrouvé dans sa voiture.

 Eric Zemmour et Nadine Morano tiendraient-ils des discours de soutien aux policiers si ces policiers avaient abattus leurs fils?

Pierre Palmade a provoqué le 10 février dernier un dramatique accident de voiture, alors qu'il était sous l’emprise de la cocaïne. La collision a fait plusieurs blessés graves. Une femme enceinte a perdu son bébé et le conducteur de l'autre voiture est toujours à l'hôpital. Mais, Dimanche 29 juin, il était en boîte de nuit!

 

Nahel n'a pas été abattu parce qu'il roulait sans permis, il a été abattu parce qu'il était un jeune d'origine étrangère.

 

La police française, gangrénée par l'Extrème Droite, encouragée par Darmanin, qui n'a réagi pour Nahel que parce qu'il y avait une vidéo accablante, évolue de plus en plus comme la police américaine.

Le syndicat Alliance-UNSA, chouchou des médias, justifie à longueur de journée, sur toutes les chaînes, la violence policière, qu'elle vise les manifestants ou les jeunes de banlieue, surtout s'ils sont d'origine étrangère.

Selon la CGT Police," la police a un rôle important de prévention, de sécurité et de cohésion sociale. Elle ne peut remplir ses missions qu’à la condition de lui permettre d’être au service de la population et non pas celui d’un gouvernement qui a perdu tout sens de l’intérêt général et du bien commun.

La violence sociale et institutionnelle frappe fort une grande partie de la population et exacerbe les colères. Partout et plus particulièrement dans les quartiers populaires, dans les zones paupérisées, enclavées, la police nationale doit recouvrer ses missions et action de proximité alors qu’elle est cantonnée à un rôle strictement répressif ce qui peut conduire à toutes les dérives.

C’est d’une autre police nationale dont nous avons besoin ! La police nationale est un service public qui doit être au service de la garantie des libertés et des droits fondamentaux des citoyen-nes.

C’est dans ce sens que la CGT propose que les pouvoirs publics initient l’indispensable débat démocratique avec l’ensemble des acteurs concernés, les citoyenn.es et usagér.es."

 

Pour le PCF, il faut abroger la loi permettant aux policiers de tirer même s'ils ne sont pas en situation de légitime défense.

Il faut que la police retrouve son rôle de protection de la population.

Il faut une police républicaine, débarrassée des racistes et des fascistes.

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G
A qui profite le crime ?<br /> Outre le fait de la situation dans les "banlieues" dites sensibles et les systèmes mafieux qui y règnent, je me pose la question de savoir s'il n'y a pas des manipulateurs qui attisent le feu pour donner du grain à moudre à l’extrême droite fasciste, de ce fait trouvera des électeur pour les prochaines élections.<br /> La colère légitime des jeunes des citées n'est elle pas poussée par le système mafieux qui sert à blanchir l'argent salle de l'état ?<br /> Le fond du problème mérite un débat profond sur la crise actuelle. L’extrême droite fait son lit dans la boue la plus sombre pour satisfaire le système capitaliste. <br /> Je pense qu'en tant que communistes, nous devons impérativement avoir ce débat de fond sur ce qui se passe dans les quartiers défavorisés volontairement par le pouvoir mafieux et totalitaire.
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G
Ce matin, j'ai parlé avec une personne qui me disait: "Pourquoi cette violence? Il faut qu'ils arrêtent, ça ne sert à rien de tout casser, de tout abîmer, d'empêcher les gens d'aller au travail parce que leur voiture a été brûlée dans la nuit!"<br /> Oui, je suis d'accord, ça ne sert à rien.<br /> Mais peut-on comprendre la colère, la désespérance des jeunes des cités, quand on n'est pas soi-même un jeune des cités?<br /> Je pense que la haine, la colère s'expliquent et même se justifient.<br /> Quand on n'a comme avenir que le chômage, l'alcool, la drogue, la délinquance, en quoi peut-on encore croire?<br /> Quand on voit son père s'échiner au boulot, sa mère s'échiner à joindre les deux bouts, ses frères et soeurs traîner dans la cité, sans but, sans intérêt, en quoi peut-on encore croire?<br /> Quans s'étale sous notre nez des vitrines pleines de richessses alléchantes, des maisons luxueuses à l'excès, et qu'on habite à 5 ou 6 un T3 à Bagatelle, en quoi peut-on encore croire?<br /> <br /> Si ils abîment, les jeunes de la cité, c'est pour crier leur envie de vivre comme tout le monde.<br /> Si ils abîment, les jeunes de la cité, c'est pour crier le sentiment d'injustice face à une société capitaliste qui les nargue, les opprime, les rélègue au rang de riens du tout.<br /> Si ils abîment, ces jeunes, c'est parce qu'ils n'ont pas, dans la société du fric qui est la notre, la place qui devrait leur revenir de droit.<br /> <br /> Plus de police de proximité, qui connaissait les jeunes et qui veillait avec une certaine bienveillance.<br /> Plus de maisons d'accueil où se retrouver pour parler, pour jouer, pour faire une partie de basket.<br /> Plus d'éducateurs qui vous écoutent, vous répondent, vous montrent un autre chemin que celui de la violence.<br /> <br /> Ils ne croient pas en la politique, car la politique les a déçus. Mëme notre parti n'offre pas de réponse à leur mal-être. Roussel dénonce la violence: mais a-t-il seulement l'idée de la souffrance de ces jeunes?<br /> <br /> Oui, je suis d'accord. La violence n'est pas la réponse à leurs problèmes. La violence n'empêchera pas le racisme, l'apartheid dont ils sont victimes.<br /> Mais quand la coupe est pleine, et que la réponse du gouvernement c'est une balle dans la tête d'un petit jeune de 17 ans, la violence, elle envahit, elle déborde, elle ne se contient plus.<br /> <br /> Et j'ai envie de dire: "tant pis pour nous, tant pis pour nous qui ne savons pas les aider, les entendre, les amener sur un chemin de réflexion politique".<br /> Car, pour avoir travailler avec certains de ces jeunes, on peut discuter, on peut raisonner, mais on ne peut pas les berner. Ils savent. Ils savent ce que souffrir tous les jours veut dire.<br /> <br /> Ils exagèrent, comme vous dites. Non, ils n'exagèrent pas. La cocotte bout, elle explose. Ils font peur car ils ont peur. Peur des flics, peur des gens à fric, peur de cette société où l'argent fait les puissants.<br /> <br /> C'est un autre monde que nous leur devons. Nous leur devons de nous battre pour eux et pour tous ceux qui galèrent chaque jour un peu plus. Chacun à notre mesure, nous le leur devons. Et, en tant que communiste, je me sens le devoir d'agir. J'ai honte de mon parti quand il dénonce les "violences" et "appelle au calme". <br /> C'est la société qui cause ces violences qu'il faut dénoncer, celle du capital, celle qui fait que 1% de la population détient 66% des richesses du pays.<br /> <br /> Ghislaine
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G
Très, très bon article !<br /> <br /> En début "Nahel a été tué ce mardi 27 juin" j'aurai quand même écrit: Nahel a été Assassiné...<br /> Le résultat d'une politique répressive qui ne sert qu'a aiguiser les tentions et à faire monter les idées de l’extrême droite, dont le capitalisme à absolument besoin. <br /> La police de proximité à disparu pour justement faire monter les tentions fascisantes.<br /> Assassiner à bout portant ! alors que la peine de mort est abolie ! Il s'agit là d'un acte purement raciste et intolérable.<br /> Le policier responsable de ce meurtre doit être jugé aux assises et révoqué à vie d'une fonction d'état.<br /> Il faut absolument revenir à une police de proximité et à une police de service public.<br /> Dans la Dépêche de ce matin on pouvait lire:<br /> "La Dépêche du Midi : Pourquoi le scénario de l'embrasement était attendu et ne surprend pas ?<br /> Jean-Pierre Havrin : Cela devient un grand classique. Le processus est le même depuis de longues années. Quand j'étais en poste, c'était pareil : les mêmes causes ont les mêmes effets. La police de proximité avait l'avantage de s'attaquer à ces causes justement. L'idée était d'instiguer un rapprochement et de faire diminuer le fossé actuel entre la police et la population. Désormais, on met les moyens pour éteindre l'incendie mais il faut privilégier les moyens nécessaires à prévenir cet incendie. Mais malheureusement, la prévention ne se mesure pas et les politiques n'aiment pas les chiffres.<br /> A lire aussi : DECRYPTAGE. Mort de Nahel : que peut faire Emmanuel Macron face aux émeutes ?<br /> Quelles décisions concrètes peuvent-elles être prises pour éteindre cet incendie ?<br /> En ce moment, la police doit se cantonner à limiter les dégâts et à la protection des personnes avec des dispositifs de maintien de l'ordre typiques. Il faut garder l'équilibre avec comme première urgence de ramener le calme. Il ne faut pas donner l'impression que la violence paie. Mais si on en reste là, le processus restera le même. C'est quand les émeutes seront terminées qu'il faudra prendre les bonnes décisions. La police et la politique doivent s'attaquer aux causes et pas aux effets car il est anormal que la police soit devenue l'adversaire de la population.<br /> Jean-Pierre Havrin"<br /> <br /> Une police de proximité qui éduque, pourquoi a t-on abandonné ce service public ?<br /> Je pense que la situation actuelle est un vrai problème de fond, un problème politique o la proximité des services de l'état, les services publics doivent être remis sur pied dans tous les domaines de la société.<br /> L'alternative sécuritaire ne fonctionne que pour mettre en place le fascisme dont le capitalisme à besoin pour régner en maître su le monde.<br /> Il convient de guérir le mal sur le fond qui va au delà de la politique totalitaire et sécuritaire.<br /> Guérir le mal qui provoque les migrations des peuples opprimés, voilà l'idée de fond que le PCF devrait porter !
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