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Le stand du PCF a été pris à partie par les black blocs, lors de la manifestation du 1er Mai à Paris.
« Ils ont lancé des feux d’artifice et des tirs de mortier en ciblant directement deux de nos stands. Nous avons reçu des éclats de tirs. Ian Brossat, porte-parole du PCF, a été brûlé à la main. Il y a eu une bousculade et deux militants âgés ont été conduits aux urgences », raconte Nicolas Bonnet-Oulaldj, président du groupe communiste au Conseil de Paris.
Ces violences ont eu lieu alors que l’accueil-sécurité des communistes s’était en partie dispersé dans les stands pour se protéger des fortes pluies.
Les forces de police ont reculé devant les black blocs avant que l’affrontement n’explose devant les tables du PCF.
Les black blocs ont alors crié des slogans hostiles à Fabien Roussel, secrétaire national du parti : « Non, Roussel n’est pas un camarade » et « Tout le monde déteste Fabien Roussel ».
Cette attaque contre les stands du PCF, très engagé dans la bataille contre la réforme des retraites, confirme le comportement contre-productif et violent des black blocs dans les manifestations.