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Le Conseil Constitutionnel a validé (à quelques mesures près) la loi sur la retraite à 64 ans.
C'était à prévoir, quand on sait que le Conseil Constitutionnel est composé de membres tels que Fabius, qui en est le président, Juppé, Malbec, directrice de cabinet d'Éric Dupond-Moretti, nommé garde des Sceaux, Pinault, dirigeant important d'assurances privées (UAP puis AXA), et donc issu d'un secteur patronal très intéressé par la casse des retraites, Luquiens, nommée par Claude Bartolone (socialiste, président de l'Assemblée sous Hollande) au Conseil Constitutionnel, Mézard, ancien président du Groupe sénatorial Rassemblement Démocratique et social européen,Pillet,ancien sénateur LR soutien de François Fillon à la présidentielle de 2017, Gourault, ex-ministre de Macron membre du Mo-Dem,Seners, passé successivement de Rocard à Juppé puis Jospin.
Tous ont été nommés sur critères politiques sous des gouvernements qui ont attaqué les retraites et plus généralement le système social français.
Si on peut les dire "sages", c'est au sens où on le dit des enfants dociles envers l'autorité!
Ce n'est pas parce que la loi a été validée qu'elle sera appliquée.
Rappelons que le CPE avait été voté et qu'il n'a jamais été appliqué, car la mobilisation s'est poursuivie.
La réforme des retraites a été imposée par l'utilisation de toutes les procédures anti-démocratiques que permet la constitution de la Veme République.
Elle est rejetée par une immense majorité de la population et par quasiment tous les salariés.
S'ils arrivaient à vraiment l'imposer, ce n'est pas seulement les retraites qui seraient impactées mais la démocratie dans son ensemble, puisqu'une loi rejetée par le peuple pourrait être imposée par des manoeuvres de procédure.
Si nous baissons les bras maintenant, ils auront gagné et nous nous serons battu pour rien. Ils auront alors un boulevard pour s'attaquer à la Sécurité Sociale,à la Santé, aux 35 heures, aux congés payés, au SMIC, à tous les acquis sociaux et accélérer la destructions des services publics.
C'est de l'avenir de nos enfants, des jeunes qu'il s'agit. C'est pour qu'ils aient les mêmes droits que ceux dont nous avons bénéficiés grâce à la bagarre des générations qui nous ont précédés que nous devons continuer la lutte.
Continuons à nous battre et amplifions la mobilisation!
N'attendons pas le 1er Mai pour réagir. Il faut continuer à descendre dans la rue, à bloquer l'économie par la grève.