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social politique histoire

manifestation du 13 avril à Albi

manifestation du 13 avril à Albi

Nous étions 7 000 à Albi, 70 000 à Toulouse, 400 000 à Paris.

On ne peut nier que le mouvement était moins important que la semaine précédente. Certes, il pleuvait sur Albi...

Mais il faut se rendre compte que les jours de grève sont des jours sans paye (à rappeler sans cesse car on entend encore quelques imbécilités à ce sujet). Pour certains, cela commence à être dur. Nous sommes à notre 12ème jour de manifestations.

IL faut quand même être conscients que le mouvement ne meurt pas, comme voudraient le faire croire certains commentaires télévisés. . - Jeudi 13 avril, près de 30% des stations d'Île-de-France sont toujours en difficulté.   La CGT a appelé à la grève à la raffinerie de Feyzins, bloquée une nouvelle fois par les manifestants. 

Beaucoup de monde dans la manifestation atttendait la décision du Conseil Constitutionnel, décision rendue aujourd'hui.

Mais le Conseil Constitutionel n'a rien d'une assemblée de "sages", comme le disent les journalistes bien pensants, c'est une assemblée politique où siègent anciens président set personnalités nommées par le président de l'Assemblée, le Président de la République et le président du Sénat. Il comprend notamment des personnalités comme Fabius, Juppé: on ne peut en attendre aucune décision favorable au peuple.

Au début de la Vème république, quand il était encore un opposant, Mitterrand disait que le Conseil constitutionnel était "le plus domestique des corps domestiques".

Fabien, facteur, 49 ans et déterminé: "Je pense que le Conseil Constitutionnel va aller dans le sens du gouvernement, mais on va pas lâcher, on continuera à se mobilier. ça va au-delà de la réforme maintenant."

 

Pourtant les motifs juridiques de censure de la loi ne manquent pas.

Le gouvernement avait détourné la procédure parlementaire en utilisant un projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour faire passer sa loi, ce qui lui a permis de raccourcir à outrance les débats, d’imposer un énième 49.3. Et ce, alors qu’une réforme des retraites d’une telle ampleur n’a rien à faire dans un projet de loi rectificatif pour 2023, et devrait passer par le biais d’une loi normale, afin de permettre un vrai débat démocratique.
 
La CGT a appuyé les arguments des saisines parlementaires, qui relèvent les effets qu’aura cette réforme des retraites sur les femmes, ou encore les inégalités de traitement. Notre contribution dénonce également les CDI séniors qui permettent encore des exonérations aux entreprises pour un impact qui sera quasi nul sur l’emploi des séniors.
 
Le gouvernement s’attaquait au régimes pionniers de manière illicite, via un PLFRSS (projet de loi de financement rectificative de la Sécurité sociale)  pour 2023, alors que la suppression de ces régimes n’aura que très peu d’effet sur les finances de 2023. Il ne prendra tous ses effets que lors des années suivantes, ce qui constitue encore une fois un contournement grave de la procédure parlementaire.
 
Le Conseil constitutionnel, dont la décision est attendue le 14 avril, est garant du respect des droits et libertés fondamentaux des citoyen.ne.s. Il ne peut à ce titre que censurer cette réforme brutale et injustifiée.

Nous appelons toutes et tous les travailleurs à poursuivre par des initiatives le 14 avril, pour obtenir le retrait de cette réforme des retraites dont les citoyen.ne.s ne veulent pas !

Vendredi 14 aril 2024: rassemblement devant la préfecture, à Albi, à partir de 17h30.

 

 

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