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La manifestation du 13 octobre 2023 à Albi a réuni entre 800 et 1 000 manifestants. Rythmée par les chants et les slogans, elle s'est terminée devant la préfecture.
Comme en témoigne la participation, elle n'a pas eu le succès des manifestation contre les retraites. Les manifestants étaient rassemblés pour demander l'augmentation des salaires, la revalorisation des pensions, l'augmentation du point d'indice dans la fonction publique, l'indexation des salaires sur l'inflation, le droit à étudier ou encore l'égalité hommes-femmes .
En effet, les travailleurs aspirent à pouvoir vivre dignement et à être pris en compte. Ils n'en peuvent plus de compter pour finir le mois, de se priver, de toucher des salaires ou des retraites qui ne permettent pas de vivre correctement.
Tous les salariés sont touchés mais, plus une personne a de faibles revenus, plus la part qu'elle consacre à l'énergie et l'alimentation est importante.
Les augmentations du SMIC sont calculées sur le taux d'inflation général qui tourne autour de 5% par an.
Elles sont donc loin de compenser l'inflation réellement subie compte-tenu de la part des dépenses alimentaires et énergétiques pour les petits revenus.
Les autres salariés et les retraités prennent de plein fouet la totalité de l'addition.
En conséquence, dans une France déjà très inégalitaire avant l'inflation, de plus en plus de gens ont du mal à se chauffer ou à manger.
Et pourtant, beaucoup ne sont pas descendus dans la rue. On peut penser qu'après le mouvement long et très fort contre la retraite à 64 ans, l'absence d'écoute du gouvernement a sapé le moral des travailleurs. Nombreux sont ceux qui pensent que ce gouvernement n'est pas à l'écoute de son peuple, et ce à juste titre.
La jeunesse était bien présente, consciente que c'est aujourd'hui que se joue son avenir. C'est aujourd'hui que lycéens, étudiants peuvent, au côté des travailleurs, faire entendre leur revendications. Et c'est une bouffée d'espoir que de voir leur cortège à la manifestation.
Il n'a pour l'instant pas été annoncé de nouvelles journées d'action. Mais il ne faut pas baisser les bras, face à un gouvernement sourd aux revendications de son peuple. Il faut que l'argent soit pris là où il est, dans les caisses du patronat. Il faut que les travaileurs profitent des richesses produites par leur travail.