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social politique histoire

Un délégué CGT Vert Baudet agressé et enlevé par des soi-disant policiers

Un délégué CGT Vert Baudet agressé et enlevé par des soi-disant policiers

La CGT et le PCF ont dénoncé l'agression d'un délégué CGT du site de Vertbaudet, à Marquette-lez-Lille, dans le Nord.

En plein conflit social pour une hausse des salaires, le représentant a été "copieusement gazé, frappé" par des personnes se présentant comme des "policiers en civil", venus l'interpeller devant son domicile au cri de "sale gréviste".

Il semblerait qu’on ait plutôt affaire à une milice patronale. Mohamed a été interpelé verbalement en tant que syndicaliste, désigné par ses agresseurs par des mots tels que : “toi le gréviste, toi le délégué syndical. Dans la voiture, il a été régulièrement aspergé de gaz lacrymogène, on lui a craché au visage, tiré les cheveux et on lui a volé son portefeuille, ne lui laissant que sa carte vitale. Finalement il a été largué dans la nature. L’agression visait clairement à l’intimider.

Depuis le 20 mars, un piquet de grève était tenu devant le site à l'appel de la CGT pour des augmentations de salaire. Les grévistes mobilisés ont été évacués mardi matin. Selon la direction, 72 salariés sur 327 sont toujours en grève. C'est suite à cette évacuation que le représentant CGT a été agressé.

Suite aux dénonciations du PCF et de la CGT, le parquet de Lille a annoncé l'ouverture d'une enquête. 

Par ailleurs, le conflit se poursuit.

Au lendemain de l'évacuation du piquet de grève, une quarantaine de salariés se sont réinstallés devant le site, encadrés par les forces de l'ordre, a indiqué l'une des grévistes"Nous poursuivons notre grève et restons mobilisés sur le site", a-t-elle assuré. Selon la CGT, les forces de l'ordre étaient déjà intervenues lundi et avaient interpellé deux militants extérieurs, placés en garde à vue. Ils ont été relâchés, sans suite dans l'immédiat, selon leur avocat.

 

Dans cette entreprise, "il n'y a aucun salaire au-dessus de 1500 euros, les filles qui travaillent à la chaîne pour faire des colis font 22 kilomètres par jour debout"

 

Elles travaillent dans un climat de violences et d'insultes sexistes"Elles demandent du respect. On leur répond par de la brutalité".

 

« Face à ces méthodes, nous exhortons ce qu’il reste de République et d’Etat de droit dans ce pays à punir les coupables et faire cesser ces agissements insupportables », a exhorté la CGT de Roubaix.

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