QUI SEME LA MISERE RECOLTE LA COLERE

Alors que, lundi, la réforme des retraites a été adoptée après le rejet de la motion de censure, des opposants au texte sur cette réforme se sont de nouveau rassemblés dans plusieurs villes de France. De même mardi soir.

Ces mouvements montrent que les Français ne veulent plus courber l'échine, sous le joug d'un gouvernement dictatorial.

Le recours, à nouveau, au 49,3 n'est pas admissible.

Macron et son gouvernement mènent une politique anti-sociale, contre la volonté de plus de 82% des Français.

Macron n'est plus qu'un petit roi qui refuse d'entendre le peuple.

Et celà va lui coûter cher!

Si les manifestations dégénèrent, il en portera l'entière responsabilité.

A la volonté des manifestants de voir abolie la loi sur la retraite à 64 ans, Macron répond par le mépris et la violence.

En effet, les manifestants sont confrontés aux force de l'ordre. De nombreux cars de CRS sont mobilisés.

A Paris, la majorité des manifestants a pu défiler, canalisée par les forces de police, selon les journalistes de l'AFP. Selon les journalistes sur place, les manifestants n'ont pas cherché la confrontation avec la police. Certes,certains provocateurs ou irresponsables ont allumé des feux de poubelle ou renversé des trotinettes et des vélos. C'est ce qu'espérait Macron. Son attitude arrogante et méprisante a pour but de susciter la colère pour justifier la répression.

Certains élus ont dénoncé des violences policières. "Arrêtez le massacre", a tweeté la députée LFI Raquel Garrido en repostant une vidéo d'un manifestant frappé par un policier. "De très nombreuses personnes sont actuellement placées en garde à vue de façon arbitraire", a affirmé une autre députée LFI, Sarah Legrain.

Le défenseur des Droits a publié une note appelant la police à respecter les règles déontologiques et légales. Il rappelle notamment l'interdiction de procéder, comme cela a été le cas lundi soir, à des arrestations préventives.

A Paris, 234 personnes ont été interpellés lundi. D'autres ont été mises en garde à vue.

Quasiment toutes ont été relachées sans poursuite, ce qui prouve bien qu'elles avaient été arrêtées juste par mesure d'intimidation, alors qu'elles n'avaient pas commis d'infraction. Ceci constitue un abus de pouvoir caractérisé.

Ces arrestations aveugles et arbitraires ont même conduit l'ambassade d'Autriche a intervenir pour faire libérer deux élèves autrichiens en voyage scolaire, qui avaient été raflés par la police.

Nous nous insurgeons contre ces mesures qui démontrent la fascisation en cours du pouvoir.

Nous dénonçons également les atteintes au droit de grève: réquisitions, agressions policières contre les piquets de grève.

Nous rappelons enfin que le gouvernement Macron a été plusieurs fois mis en cause par le Bureau International du Travail pour usage abusif de la réquisition.

Leur agressivité est le signe de leur faiblesse et de leur peur. Alors, amplifions les manifestations et le blocage de l'économie, sans fournir de prétexte à la répression.

Macron, son gouvernement et sa majorité sont aux abois. Chien acculé est souvent agressif; mais restez ferme, calme et déterminé, il s'enfuira la queue entre les jambes!