social politique histoire
La motion présentée jeudi 16 janvier par des députés insoumis, écologistes et communistes n’a recueilli que 131 voix. Le Nouveau Front populaire s’est divisé, la majorité des députés PS refusant de voter le texte au motif que les discussions avec le gouvernement auraient en partie porté leurs fruits.
Depuis 1983, et la présidence de Mitterand, les politiques d'austérité, de casse des droits des salariés, de casse des retraites, de suppression des services publics ont été menées par tous les gouvernements, qu'ils soient socialistes ou de droite.
Les socialistes n'ont jamais remis en cause les réformes de la droite et les ont même amplifiées.
Ils n'ont pris des positions de gauche que quand ils étaient dans l'opposition, les oubliant dès leur arrivée au pouvoir!
Sous Holande, ils ont mis en place la loi El Khomri, détruisant le droit du travail, malgré des manifestations massives qu'ils ont durement réprimées.
Ils ont fait voter des textes prévoyant d'aggraver la reforme des retraites de Sarkozy.
Ils ont tenté aujourd'hui de négocier avec Macron et n'ont pas voté la motion de censure, permettant ainsi de sauver Bayrou, sans avoir obtenu aucune concession sur la réforme des retraites.
On voit clairement ici que leur discours sur la gauche qui travaille et obtient des concessions est un pipeau!
« Nous n’avons pas la négociation honteuse », a assuré Olivier Faure. Il s'agit pourtant bien d'une négociation honteuse et d'une enième trahison de leurs électeurs et du peuple français.
Ils montrent ainsi qu'ils n'ont pas rompu avec leurs trahisons antérieures. Traîtres un jour, traîtres toujours.
Ils sont devenus, comme l'est le RN, une béquille du gouvernement mis en place par Macron. Ils préparent ainsi leur retour dans le "cercle de la raison" qui est le nom donné par les journalistes aux partis allant de la Droite au PS, oubliant qu'ils doivent leurs sièges de députés aux autres forces de gauche.
C'est à ceux qui n'en peuvent plus de l'austérité, de l'injustice sociale, ceux qui veulent réellemnt rompre avec le Macronisme, avec la loi du capital, de se mobiliser. Il n'y aura pas de victoire sans luttes.
Pas de compromission avec le macronisme. Notre Parti doit se mobiliser pour abattre le Macronisme.
Seule la lutte de classe paie!
Ce n'est pas dans les salons, ce n'est pas à Matignon, que nous aurons satisfaction!